Face à un contexte national et international incertain, marqué par une inflation persistante et des politiques budgétaires restrictives, la Communauté de communes Lodévois et Larzac prend les devants et adopte son budget 2025 sans attendre.

Cette posture proactive permet de garantir la continuité des services publics essentiels tout en préservant les équilibres financiers dans un contexte économique tendu.

Attendre, ce serait repousser des mesures d’économie qu’il nous faut prendre dès le début de 2025 pour éviter de fragiliser encore plus la collectivité

Jean-Luc Requi

Président de la Communauté de communes Lodévois et Larzac

Les défis : des contraintes budgétaires sans précédent

  • La baisse des dotations de l’État : l’impact du projet de loi de finances pour notre collectivité est extrêmement violente et représente un effort de 416 027 €, soit les trois quart de l’épargne nette attendue pour 2025. Une motion a été prise en ce sens lors du Conseil Communautaire de novembre.
  • L’augmentation des coûts de fonctionnement : liée notamment à la hausse du coût de l’énergie et l’évolution prévisible des coûts de personnel.
  • Couplé avec les incertitudes budgétaires au niveau du département, nous oblige à anticiper l’année 2025 en faisant des choix.

Les mesures adoptées : des choix difficiles mais assumés

Prioriser les investissements structurants
  • Création d’une nouvelle micro-crèche à Lodève pour répondre à la demande croissante en matière d’accueil des jeunes enfants.
  • Construction de nouveaux locaux plus adaptés pour le service des ordures ménagères, permettant aussi de libérer des espaces dans la zone d’activité économique La Méridienne au Bosc au bénéfice d’entreprises locales.
  • Subventions pour l’amélioration de l’habitat pour favoriser le renouvellement urbain et améliorer le cadre de vie des habitants.
  • Développement du schéma de collecte pour améliorer le tri et la gestion des déchets et contribuer à préserver l’environnement.
  • Maintien des Fonds de concours : soutien financier aux projets prioritaires des communes pour la réalisation de leurs projets.
Donc, réévaluer les nouvelles ambitions et maîtriser les dépenses de fonctionnement
  • Report des projets d’élargissement de l’offre de service au site des Vailhés et de la construction du bâtiment de l’Accueil de Loisirs périscolaire à Saint-Jean de la Blaquière.
  • Révision des conditions de réalisation de certaines actions (hausse des tarifs des stands et des entrées au salon des métiers d’art par exemple), ou des mesures restrictives telles que la réduction des frais de nettoyage des vitres des locaux.
  • Annulation d’un projet d’escape game au musée
  • Suspension de la promotion sur les salons spécialisés
  • Optimisation des effectifs : gel de créations de postes prévus dans le secteur de l’enfance et de la jeunesse (éducateurs spécialisés, animateurs supplémentaires) et respect plus strict des taux d’encadrement théoriques.
Et réviser à la baisse certaines politiques publiques
  • Culture : un jour de moins pour le festival Résurgence, fin du soutien au festival Remise à Neuf, plafonnement de la participation à l’école de musique.
  • Enfance et jeunesse : annulation du séjour ski pour les centres de loisirs, non renouvellement de projets culturels à la crèche.
  • Subventions : arrêt des subventions aux associations hors du cadre de la politique de la ville et des actions caritatives.