Le Causse du Larzac

Plateau karstique au sud du Massif central intégré dans le parc régional des Grands Causses inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2011 au titre de « paysage culturel évolutif vivant de l’agropastoralisme méditerranéen ». Des paysages formés au fil des siècles par l’activité humaine et intimement lié par l’agropastoralisme pratiqué depuis la préhistoire.

Le Lodévois et Larzac est concerné par ce paysage dans sa partie nord, la rupture avec le plateau se repère par des pentes abruptes définies comme des contreforts. Ces versants s’ouvrent sur une diversité de vallées creusées par la Lergue, rivière affluente au fleuve Hérault.

Les gorges de la Vis

Une entaille profonde forme une des entités paysagères du territoire : les gorges de la Vis. Creusées en l’espace de 2 à 3 millions d’années par la rivière de la Vis, ces gorges séparent le plateau du Larzac et le causse de Blandas, dans le Gard.

Larges de 1500 mètres et profondes de plus de 350 mètres, ces gorges se découvrent sur le territoire depuis le belvédère de la Baume-Auriol sur la commune de Saint-Maurice Navacelles. Un paysage sculpté à découvrir absolument.

Le massif de l’Escandorgue

Le massif de l’Escandorgue, caractérisé par sa crête étroite, est issu de l’activité volcanique ayant régné sur le territoire il y a 2,5 millions d’années. Cette barrière naturelle s’étend jusqu’à 850 mètres d’altitude et s’ouvre dans toutes les directions, donnant à voir d’impressionnants paysages vallonnées.

Escandorgue, R. Bonnet

La garrigue, bien que dominante, s’efface volontiers pour rencontrer des châtaigneraies et de grandes étendues de fougères aigles, composant ainsi un paysage surprenant. Les pentes boisées de l’Escandorgue accueillent des pins, des cèdres ou encore des hêtres, formant ainsi le massif forestier le plus significatifs du territoire.

Les contreforts du Larzac

À la bordure méridionale des plateaux du Larzac et de l’Escandorgue, un nouveau paysage s’annonce : les vallées étroites et profondes dessinées par la Lergue. Les têtes de vallées dévoilent des paysages majestueux, ouverts en amphithéâtres tel que le Cirque de Labeil (Lauroux) et le cirque du Bout du Monde (Saint-Etienne de Gourgas). Les pentes des vallons sont recouvertes de forêts offrant un écosystème riche, dont la plus fameuse est la forêt domaniale de Notre-Dame de Partlages. Entre rivières et coteaux calcaires, des oliveraies et des vignes s’étendent dans des espaces bien souvent aménagés en terrasses. De par leurs origines anciennes, différents éléments architecturaux présents dans les villages ont été classés au titre de Monuments Historiques, notamment plusieurs églises et divers édifices dont les bases ont été posées à l’époque médiévale ou à l’époque moderne.

La plaine du lodévois

Au sud la plaine finie par prendre sa place, laissant le relief derrière elle. Ce paysage de plaine est ici dominé par les “ruffes”, des terres rouges âgées de 250 millions d’années, qui, conjuguées aux dolomies claires et aux basaltes sombres, offre une mosaïque de couleurs incomparable.

Au-delà d’une large palette de couleurs, la plaine du lodévois offre également une diversité de milieux : paysages boisés, pentes calcaires, causses basaltiques, vignes en terrasses, terres planes où se succèdent pâtures et champs cultivés… Cette entité paysagère possède alors un visage unique et détonnant dans un département où l’environnement calcaire domine. Sur cette partie de territoire, l’architecture possède elle aussi des caractéristiques particulières faisant écho aux couleurs du sol avec des pierres et des enduits allant du rouge à l’oranger. Au sud, un paysage hors du temps marque la limite du territoire : Le lac du Salagou, classé Grand Site de France…