L’élevage

76 exploitations majoritairement d’élevage sont implantées en Lodévois et Larzac. Elles valorisent 22 000 hectares de pâtures et 350 ha de terres labourables pour les fourrages ou les céréales. Elles génèrent un chiffres d’affaires estimé à plus de 9 millions d’euros.

L’élevage ovin est très présent, que ce soit pour l’élevage laitier (destiné à la production de Roquefort) ou pour la viande. On compte 15 troupeaux ovins regroupant plus de 6 200 mères.

L’élevage ovin, historiquement prédominant jusque dans les années 1990 a progressivement fait une place relativement importante à l’élevage bovin, en particulier aux vaches allaitantes (pour la production de viande). On compte désormais 10 troupeaux de vaches allaitantes sur le Lodévois et Larzac, représentant environ 800 mères. L’Aubrac est la race principale, viennent ensuite les Limousines ou Blondes d’Aquitaine.

D’autres productions sont implantées telles que des caprins (4 troupeaux), des vaches laitières (3 troupeaux), des élevages équins, ainsi que du petit élevage (volailles de chair et pondeuses, porcs plein air) .

Enfin, le Lodévois et Larzac accueille également 2 entreprises piscicoles et plusieurs apiculteurs.

L’ensemble de cet élevage diversifié constitue une grande richesse pour notre agriculture locale.

La viticulture

1 310 ha de vignobles sont valorisés par une centaine de viticulteurs répartis sur 3 caves coopératives et 30 caves particulières pour un total de 60 000 hL vinifiés. La plus part font de la vente au caveau. Le chiffres d’affaires de la production viticole du territoire est estimé à environ 9,3 millions.

Après une déprise viticole importante où la moitié du vignoble Lodévois a disparu, une nouvelle dynamique voit le jour grâce à la reconnaissance de la spécificité du terroir viticole des Terrasses du Larzac. Reconnue officiellement en 2014, l’AOC Terrasses du Larzac figure incontestablement parmi les appellations les plus dynamique du vignoble du Languedoc.

Mathieu Catala, SIELL
  • Dégustation de vin, S Fobiglio
  • Vigne en automne
  • Vendanges

L'oléiculture

264 détenteurs d’oliveraies en Lodévois et Larzac produisent sur 450 hectares et plus de 30 000 arbres. Seuls 5 oléiculteurs sont professionnels et 3 transforment et vendent leurs produits en circuits courts. La plupart détiennent une olivette à titre personnel ou familiale.

L’oléiculture du territoire est issue majoritairement de plantations assez récentes (1985/1995). Elle concerne principalement 3 communes (78 % du potentiel de production) : Saint-Jean-de-la-Blaquière, Saint- Privat, Le Bosc.

L’huilerie confiserie de Clermont l’Hérault transforme la majorité de la production ainsi qu’un moulin et une confiserie en cœur d’Hérault.

  • Olivers et ruffes, Mathieu Catala SIELL
  • Production d'huile d'olive, Fusioline

Les fruits et légumes

Une dizaine de producteurs maraîchers et arboriculteurs sont présents sur le territoire pour une superficie d’environ 15 hectares. Ils s’ajoutent à 4 pépinières dédiées à l horticulture, aux plants maraîchers ou fruitiers.

Marché de Lodève, Loïc Fermy

La production de fruits et légumes ne couvre pas les besoins du territoire. L’accès au foncier irrigué demeure l’un des freins majeur de son développement malgré une très forte dynamique de projets d’installation sur cette filière en agriculture biologique.

La forêt

Les espaces boisés et forestiers représentent environ    30 000 ha sur le Lodévois et Larzac. Ils couvrent 40 % des surfaces sur les Causses et 60 % sur le Lodévois. Pour plus des trois quarts des surfaces, ce sont des forêts de feuillus.

Les forêts de notre territoire ont de nombreux usages.

  • Les activités forestières « premières » :
    • exploitation du bois en bois d’œuvre
    • bois-énergie (bûches, plaquettes)
    • bois d’industrie (papeterie)
    • sciage (palettes, charpentes)
    • bois pour l’artisanat
  • Les activités agricoles ou pastorales :
    • sylvopastoralisme : parcours complémentaires pour les troupeaux, abris pour les animaux
    •  apiculture
    •  trufficulture
    • châtaigneraies
    • cueillettes (champignons par exemple)
  • Les activités de loisirs
    • chasse
    • activités de pleine nature : randonnées, VTT, etc.

Via l’ouverture des milieux, le pastoralisme maintient la biodiversité et façonne les paysages, supports du tourisme rural. Sa singularité met en valeur le patrimoine. À ce titre, depuis 2011, les paysages des Causses et Cevennes sont inscrits à l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial au titre des « paysages culturels vivants de l’agropastoralisme méditerranéen ». En outre, ces activités pastorales constituent un outil de lutte contre les risques (incendies, inondations).